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Date de création : 18.05.2011
Dernière mise à jour :
18.06.2025
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amen
Par Anonyme, le 26.02.2025
bonjour a tous, j'ai entendue un témoignage du chapelet des larmes de sang donné par mon frère daniel c'était
Par Anonyme, le 01.12.2024
bonjour anonyme, que n-d vous exauce, préserve vos enfants et toute la jeunesse§
en udp http://laporte troite
Par Judith, le 23.11.2024
sainte mère de dieu, préservez nos enfants de ces vaccins de cauchemar: on n'en peut plus...
Par Anonyme, le 10.11.2024
bonsoir véronique, et merci pour ces bons conseils;
not re bonne sainte thérèse vous bénisse! http://laporte
Par laportetroite, le 27.10.2024
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Sermon sur la vie, la personnalité et la Conversion de Ste Marie-Madeleine.
Le Pardon de Dieu dans le Sacrement de pénitence engage.
Consulter les textes ci-après:
Le Ciel tout entier n'assiste-t-il pas à la Sainte Messe? Le Pouvoir du Prêtre n'est-il pas, au moyen de la Transsubstantiation, de faire que Jésus-Christ soit réellement Présent dans l'Eucharistie?
Ou bien ne serait-ce, comme d'aucuns le prétendent, qu'un mémorial?
J'imagine qu'on joue sur la phrase "vous ferez ceci en mémoire de Moi".
Mais alors, pourquoi le Christ aurait-il dit (Jn Ch. VI) :
" En Vérité, en Vérité, Je vous le dis:
Si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme,
Et si vous ne buvez son Sang,
Vous n'aurez point la Vie en vous.
Qui mange ma Chair et boit mon Sang
A la Vie Éternelle;
Et Moi, Je le ressusciterai au Dernier Jour."
Comme le Seigneur a une humanité parfaite en plus d'être le Verbe incarné, on sait bien qu'il ne peut plaisanter, ou faire de l'esprit, comme le commun des mortels; et franchement, où irait-Il cherche cela? Alors, pourrait-Il, peut-être, parler en métaphores? Mais pourquoi, dans ce cas, nombre de disciples l'auraient-ils quitté, jugeant trop difficile un tel discours? Pour une métaphore, alors qu'Il les avait rassasiés de Pain, qu'Il guérissait les malades, chassait les démons, gouvernait les éléments, enseignait comme nul autre, avec autorité?
N'était-ce pas plutôt qu'il s'agissait de prendre très au sérieux le contenu d'un tel discours qui a fait renoncer tant de ses disciples?
Soyons sérieux: dit comme ceci, est-ce bien facile à croire? Peut-être les disciples ont cru qu'Il parlait de cannibalisme, ou qu'Il avait perdu l'esprit, c'est difficile, n'est-ce pas? Il faudra toute la Vie d'exception et aller jusqu'à la Résurrection, l'Ascension, et enfin, la Pentecôte, ou Dieu envoie son Esprit pour ouvrir les nôtres si obtus, Pour enfin croire, accepter de vraiment suivre Jésus.
La Présence Réelle dans l'Eucharistie est un sujet crucial: en effet, il parait assez évident que commémorer un évènement dans le temps, ou communier Réellement au Corps et au Sang de Jésus-Christ ne requiert pas exactement les mêmes dispositions.
C'est pourquoi St Paul insiste en ces termes:
"Quiconque mange et boit indignement
le Corps et le Sang du Seigneur,
Mange et boit son Jugement,
Ne discernant pas le Corps du Seigneur".
Donc, la première des choses, c'est de croire et de discerner pour pouvoir communier.
Ensuite, ne nous leurrons pas; personne n'est digne de communier.Mais nous en avons besoin. C'est pour cela que le Christ a institué le Sacrement de l'Eucharistie. Mais nous comprenons bien qu'à notre échelle, il y a nombre de choses à vivre et à respecter.
Ne pas négliger le Sacrement de Réconciliation. Examiner sa conscience avec les Commandements, la pratique des Vertus Évangéliques, son état de vie...
Il vaut beaucoup mieux une Communion spirituelle qu'une mauvaise Communion.
Adopter toujours des tenues vestimentaires modestes et correctes; la façon de recevoir la Communion a aussi son importance: profond Respect, Amour de Dieu, sentiment de sa propre indignité et aussi joie et gratitude profondes envers Notre Seigneur:, besoin de sa Force, aussi: comment l'exprimer au mieux?
Il va sans dire qu'il faut avoir reçu le Baptême puis avoir fait sa première Communion avant de pouvoir communier librement.
En résumé, communier demande une vraie vie tournée vers Dieu, qui chemine, évolue, se réforme, travaille à sa sainteté et à la Gloire de Dieu. Ne jamais communier par habitude ou conformisme...
Recevez le Pain des Anges avec un esprit et un cœur purs, ayant revêtu les habits de la Lumière en grande amitié avec notre Dieu, la très Sainte Vierge et tous nos frères!
Seigneur Jésus, je crois que Vous êtes réellement présent dans la Sainte Eucharistie. Par cette présence, Vous renouvelez votre mort et votre résurrection, pour que tous les hommes croient à l'amour du Père et, le croyant, L'aiment comme Vous L'aimez. Ce que Vous désirez, c'est que tous ceux qui croient soient unis en Vous et, par votre Esprit Saint, entrent dans la communion du Père, en une seule offrande avec Vous. Dans votre dessein d'amour, Vous nous avez réservé une place à nous aussi. Par le baptême Vous m'avez autrefois incorporé à Vous ; maintenant vivant dans l'Eucharistie, vous venez à ma rencontre. Ne pouvant me soustraire à votre invitation, dans ces mêmes intention et propos, je me consacre aujourd'hui à votre Amour présent et agissant dans ce Sacrement adorable.
Par cet acte d'offrande en union avec Vous, je veux vivre les promesses de mon baptême, ainsi que les engagements que prennent tous ceux qui se vouent à la Réparation eucharistique. Je m'engage en particulier à participer à la Sainte Messe dans l'esprit de la petite hostie qui entend s'offrir, s'immoler et se donner en union avec Vous. Mon désir est d'étendre cette rencontre vitale avec Vous à toute ma vie, unissant mes actions à votre sacrifice perpétuel, et prolongeant votre immolation et votre offrande dans les différentes circonstances de ma journée. Je veux aussi, Jésus, vivre uni à Vous dans ce Mystère de l'Eucharistie pour suppléer au manque de charité dans votre Corps Mystique. Je désire combler les vides d'amour de nos frères oublieux, en réparant toutes leurs infidélités, leurs trahisons, leurs négligences et leurs froideurs. Je voudrais que toute ma vie fût l'écho du message eucharistique de votre Amour sauveur. Je m'engage à amener auprès du tabernacle d'autres âmes, disposées à se laisser prendre par Vous et consumer dans l'ardent désir de la gloire du Père et du salut de leurs frères, afin que les requêtes de votre Cœur trouvent un plus grand accueil et une réponse plus généreuse.
Et Vous, ô Vierge Marie, qui êtes présente à l'autel comme Vous l'avez été au Calvaire, accueillez ma consécration et rendez-la digne de l'amour de votre Divin Fils. Je vous demande la grâce de pouvoir vous imiter et de partager chaque jour de ma vie les dispositions de votre Cœur Immaculé, tout consacré à la personne et à l'œuvre rédemptrice de votre Fils. Je me confie à Vous: servez-vous de moi pour faire connaître, aimer et glorifier Jésus présent et agissant dans le Très Saint Sacrement de l'autel.
Ainsi soit-il.
Donné MJ Jahenny
Problèmes de traduction ? Messe célébrée vers l’assemblée des fidèles ? Servantes d'autel ? Postures ?
Non, le problème le plus grand et le plus grave de la liturgie de l'Église Latine, c'est-à-dire la « Forme Ordinaire» ou la Messe de Paul VI, transcende tout cela même si c’est est lié à tous ces problèmes : c’est comment est traité le Corps du Christ.
Ce doit être le tout premier sujet à être abordé par une véritable « réforme de la réforme » qui ne doit pas être établi par un exemple éphémère, mais par une loi sévère.
_______________________
(1) Tout être humain qui a déjà eu une expérience avec un objet comestible à base de produit moulu sait que l'effritement fait naturellement partie du processus de consommation : pains, gaufrettes, biscuits, biscottes, craquelins, tortillas, nachos — ça importe peu, la fragmentation se produit.
(2) Les Catholiques croient que le Corps, le Sang, l'Âme et la Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ sont vraiment présents dans chacune des Espèces Consacrées et aussi complètement dans chaque fragment unique et minuscule de celles-ci.
En raison de (1) et (2), l'Église était traditionnellement extrêmement attentive à la distribution de la Sainte Communion. Cela signifiait de réduire au niveau minimal imaginable la possibilité que tout Fragment du Corps du Christ, même le plus petit, soit profané ou perdu — ce qui signifiait que seul le Célébrant lui-même touchait le Corps du Christ, que tous les Fragments pouvaient être tenus sous contrôle sur l'Autel, et que tous les gestes dans la distribution de la Sainte Communion par le Prêtre ( ou le Diacre ) aux servants et aux fidèles signifieraient qu'aucun Fragment ne pourrait jamais disparaître. ( Et ce même processus a également eu lieu avec la distribution sous les Deux Espèces dans l’Église d’Orient, dans une évolution légèrement différente, mais avec le même résultat final : des mains consacrées distribuant la Sainte Communion de manière à rendre improbable toute perte ou tout déversement parce que sous strict contrôle ).
(Source)
"Hubert, Hubert, jusques à quand m'oublieras-tu?
Quand te convertiras-tu enfin?"
La première Messe en Latin du célébrant. Quel bonheur: recueillement, silence... Tous tournés vers Dieu!
Et des communions à genoux, dans la bouche, et grand luxe inoui:
la coupelle d'or est là! Sermon en chaire, on s'agenouille.
Espérons qu'il y aura des Messes de la sorte bientôt proposées partout:
on réalise beaucoup mieux la Présence de Dieu ainsi:
Ite Missa, Deo Gratias!

- Padre, qu’est-ce que votre Messe ?
Une fusion sacrée dans la Passion du Christ
- Que faut-il que je voie dans votre Sainte Messe ?
Le Calvaire tout entier.
- Dites-moi tout ce que vous souffrez durant votre Sainte Messe ?
Tout ce que Jésus a souffert dans sa Passion, je le souffre aussi, mais inadéquatement, autant qu’un être humain le puisse. Et tout cela, non parce que je le mérite, mais parce que Dieu, dans sa bonté, le veut ainsi.
- Padre, prenez-vous nos péchés sur vous durant le Divin Sacrifice ?
Je ne peux rien faire d’autre car cela fait partie du Divin Sacrifice.
- Le Seigneur vous considère alors comme un pécheur ?
Je ne sais pas, mais je crains que oui.
- Je vous ai vu trembler en montant les marches de l’autel. Pourquoi ? Est-ce à cause de ce que vous étiez sur le point de souffrir ?
Pas de ce que j’allais souffrir, mais de ce que j’allais offrir.
- À quel moment du Divin Sacrifice souffrez-vous le plus ?
De la Consécration à la Communion.
- Père, ce matin, à la Messe, quand vous lisiez le récit d’Ésaü qui a vendu son droit d’aînesse, vos yeux étaient remplis de larmes.
Et pensez-vous que rejeter les dons de Dieu, ce n’est rien ?
- Pourquoi avez-vous pleuré durant la lecture de l’Évangile en arrivant à ces mots :
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang… » ?
Pleurez tendrement avec moi…
- Pourquoi êtes-vous toujours sur le point de pleurer en lisant l’Évangile pendant la Sainte Messe ?
Et cela vous semble-t-il de peu d’importance que Dieu parle à ses créatures et soit continuellement contredit et blessé par leur ingratitude et leur incroyance ?
- Père, votre Messe est-elle un sacrifice sanglant ?
Hérétique !
- Non, je veux dire que le sacrifice de Jésus est non sanglant, mais que votre participation durant toute la Messe est sanglante. Est-ce que je me trompe ?
Eh bien, cette fois vous n’avez pas tort. Je crois personnellement que vous avez raison.
- Qui essuie votre sang à la Messe ?
Personne.
- Pourquoi pleurez-vous à l’Offertoire ?
Vous voulez m’arracher mon secret. Soit. C’est le moment où l’âme est séparée du profane.
[Le moment où Padre Pio entre dans une sorte d’extase, à la Messe]
- L’assistance est un peu bruyante à votre Messe, Père.
Si vous aviez été là au Calvaire, vous auriez entendu les gens crier, jurer, pleurer et menacer ! Il y avait un vacarme terrible.
- Êtes-vous dérangé par le bruit à l’église ?
Pas du tout.
- Père, pourquoi souffrez-vous durant la Consécration ?
Vous êtes trop cruel…
- Mon Père, dites-moi pourquoi vous pleurez à l’autel et ce que signifient les paroles que vous dites durant la Consécration. Je ne vous le demande pas par curiosité mais parce que je désire les répéter après vous.
Les secrets du Roi des rois ne peuvent être répétés sans être profanés. Vous me demandez pourquoi je pleure ? Je préférerais ne pas verser quelques pleurs mais des torrents de larmes. Ne vous arrive-t-il jamais de réfléchir à cet immense mystère ?
- Goûtez-vous à l’amertume du fiel durant la Messe ?
Oui, très souvent.
- Comment arrivez-vous à tenir debout à l’autel ?
Comme Jésus l’a fait sur la Croix.
- Êtes-vous cloué sur la Croix à l’autel comme Jésus au Calvaire ?
Devez-vous me poser cette question ?
- Comment arrivez-vous à rester là ?
Comme l’a fait Jésus sur la croix.
- Les bourreaux ont-ils retourné la croix de Jésus pour rabattre les clous ?
Bien sûr.
- Est-ce qu’ils vous transpercent aussi avec les clous ?
Oui.
- Est-ce qu’ils vous retournent aussi sur la Croix ?
Oui, mais n’ayez pas peur.
- Père, est-ce que vous prononcez les Sept Paroles que Jésus a dites sur la Croix durant la Messe ?
Oui.
- Et à qui dites-vous : « Femme, voici ton fils » ?
Je lui dis : « Voici les enfants de ton Fils. »
- Souffrez-vous comme Jésus de la même soif et du même sentiment d’être abandonné ?
Oui.
- À quel moment souffrez-vous de la soif et de la solitude ?
Après la Consécration.
- Jusqu’à quel moment souffrez-vous de cette soif et de cet abandon ?
Normalement, jusqu’à la Communion.
- Vous m’avez dit que vous aviez honte de dire : « J’ai cherché en vain quelqu’un pour me consoler. » Pourquoi ?
Parce qu’en comparaison avec ce que Jésus a souffert, notre souffrance n’est rien, puisque nous sommes réellement coupables.
- Qui vous donne ce sentiment de honte ?
Dieu et ma conscience.
- Est-ce que les anges du Seigneur ne vous réconfortent pas à l’autel où vous vous sacrifiez ?
Peut-être… mais je ne le ressens pas.
- Notre présence est inutile si la consolation n’envahit pas votre esprit durant le Divin Sacrifice et si, comme Jésus, vous vous sentez totalement abandonné.
Votre présence est utile ; autrement nous devrions dire que la présence de Notre-Dame des Douleurs, de Jean et des Saintes Femmes aux pieds de Jésus mourant était inutile.
- Qu’est-ce que la Sainte Communion ?
C’est tout ensemble la révélation de la miséricorde intérieure et extérieure. Une étreinte complète. Priez aussi Jésus qu’Il fasse sentir Sa présence.
- Jésus ne pénètre-t-il que dans l’âme lorsqu’il vient ?
Il entre dans l’être tout entier.
- Que fait Jésus dans la Communion ?
Il prend ses délices dans Sa créature.
- Lorsque vous vous joignez à Jésus dans la Sainte Communion, que devrions-nous demander pour vous au Seigneur ?
Que je puisse être un autre Jésus, tout Jésus, toujours Jésus.
- Souffrez-vous aussi durant la Communion ?
C’est le point culminant.
- Votre souffrance continue-t-elle après la Communion ?
Oui, mais amoureusement.
- Est-ce que Jésus vous console dans cette union ?
Oui, mais je suis toujours sur la Croix !
- Vers qui Jésus a-t-il tourné Son regard en expirant ?
Vers Sa mère.
- Et vers qui regardez-vous ?
Vers mes frères en exil.
- Est-ce que vous mourez aussi durant la Sainte Messe ?
Mystiquement, durant la Sainte Communion.
- Subissez-vous la mort à cause de l’intensité de l’amour et de la douleur ?
Des deux, mais plus à cause de l’amour.
- Si vous subissez la mort durant la Communion, vous n’êtes donc plus présent à l’autel ?
Pourquoi pas ? Jésus mort était aussi au Calvaire.
- Vous dites, Père, que la victime meurt dans la Communion. Est-ce qu’ils vous déposent dans les bras de Notre-Dame ?
De saint François.
- Jésus détache-t-Il ses bras de la Croix pour Se reposer en vous ?
C’est moi qui me repose en Lui.
- Jusqu’à quel point aimez-vous Jésus ?
Mon désir est infini, mais en fait, hélas, ce n’est rien et j’en ai honte.
- Père, pourquoi pleurez-vous en lisant le dernier verset de l’Évangile de Jean ? « Et nous avons vu Sa gloire, la gloire du Fils unique de Dieu, plein de grâce et de vérité » ?
Cela ne veut-il rien dire pour vous ? Si les Apôtres, avec leurs yeux de chair, ont vu tant de gloire, quelle gloire ne verrons-nous pas dans le Fils de Dieu, en Jésus, lorsqu’Il se montrera à nous dans le Ciel ?
- Que sera notre union avec Jésus dans le Ciel ?
Eh bien… l’Eucharistie peut vous en donner une idée.
- La Très Sainte Vierge Marie est-elle présente à votre Messe ?
Pourquoi ? Pensez-vous qu’une mère ne s’intéresse pas à son fils ?
- Et les anges aussi ?
Des armées.
- Que font-ils ?
Ils adorent et ils aiment.
- Père, qui est le plus proche de vous à l’autel ?
Le Paradis tout entier.
- Aimeriez-vous célébrer plus d’une Messe par jour ?
Si cela dépendait de moi, je ne quitterais jamais l’autel.
- Vous m’avez dit que vous portiez l’autel en vous.
Oui, au sens où le disait l’Apôtre :
« Portant en moi la mortification du Christ »
« Je suis cloué à la Croix »
« Je traite durement mon corps et le tiens assujetti »
- J’ai donc raison de dire que Jésus crucifié est présent parmi nous ?
(Pas de réponse.)
- Vous souvenez-vous de moi, Père, pendant la Sainte Messe ?
Du commencement à la fin, la Sainte Messe n’est qu’un long souvenir de vous.
Tiré du livre « Padre Pio Teaches Us », par Don Nello Castello
(source)

Mgr Schneider (MS): «À ma connaissance et selon mon expérience, la blessure la plus profonde de la crise actuelle de l’Église est la blessure eucharistique, les abus au Saint-Sacrement.
Plusieurs gens reçoivent la Sainte Communion dans un état de péché mortel objectif…Ceci se répand dans l’Église surtout dans le monde occidental. Là-bas, les gens vont rarement à la Sainte Communion avec une préparation suffisante.
Certains gens qui vont à la Sainte Communion vivent dans des situations morales irrégulières qui ne correspondent pas à l’Évangile. Sans être mariés, ils vont à la Sainte Communion. Ils peuvent être divorcés et vivent dans un nouveau mariage, un mariage civil et ils vont néanmoins à la Sainte Communion. Je crois que cela est une situation, très, très grave.
Il y a aussi la question de la réception objectivement irrévérente de la Sainte Communion. La soi-disant manière nouvelle et moderne de recevoir la Sainte Communion directement dans la main est très sérieuse, car cela expose le Christ à une énorme banalité.
Il y a le fait grave de perdre des fragments eucharistiques. Personne ne peut le nier. Et les fragments de l’hostie consacrée sont écrasés par des pieds. Cela est horrible! Notre Dieu, dans nos églises, est foulé par des pieds! Personne ne peut nier cela.
Et cela ce produit à grande échelle. Cela doit être, pour une personne qui a la foi et qui aime Dieu, un phénomène très grave.
Nous ne pouvons pas continuer comme si, Jésus comme Dieu n’existait pas; comme si seulement le pain existait. Cette pratique moderne de Communion dans la main n’a rien a voir avec la pratique de l’Église primitive. La pratique moderne de recevoir la Communion dans la main contribue graduellement à une perte de la foi catholique en la présence réelle et en la transsubstantiation.
Un prêtre et un évêque ne peuvent pas dire que cette pratique est »okay ». Ce qui est en jeu ici est le très saint, le très divin et le très concret sur Terre.»
Q: Sur ce sujet, vous vous démarquez comme étant tout seul [à tenir une telle position]?
MS:«Je suis très attristé de me sentir comme quelqu’un qui crie dans le désert. La crise eucharistique due à l’usage moderne de la Communion dans la main est si évidente. Ce n’est pas une exagération. Il est temps que les évêques élèvent leurs voix pour le Jésus eucharistique qui n’a pas de voix pour ce défendre lui-même. Ici nous avons une attaque sur le Très Saint, une attaque sur la foi eucharistique.
Bien sûr, il y a des gens qui reçoivent la Communion dans la main avec beaucoup de dévotion et de foi, mais ils sont une minorité. La vaste multitude elle perd la foi par l’intermédiaire de cette manière très banale de prendre la Sainte Communion comme si l’on prenait de la simple nourriture comme une frite ou du gâteau. Une telle manière de recevoir le Très Saint ici sur Terre n’est pas sacrée et avec le temps, elle détruit la profonde conscience et la foi catholique en la présence réelle et en la transsubstantiation.»
Q: L’Église ne se dirige-t-elle pas dans la direction opposée à celle que vous proposez?
MS: «Il semble que la majorité du clergé et des évêques sont satisfaits de cette pratique moderne de la Communion dans la main et ne réalisent pas les vrais dangers reliés à une telle pratique. Pour moi, c’est incroyable. Comment cela est-il possible, alors que Jésus est présent dans les petites hosties? Un prêtre et un évêque devraient dire: »Je dois faire quelque chose, au moins pour graduellement réduire ceci. Tout ce que je peux faire, je dois le faire. » Malheureusement, il y a des membres du clergé qui font de la propagande pour l’usage moderne de la Communion dans la main et parfois interdisent la réception de la Communion sur la langue et à genoux. Il y a même des prêtres qui discriminent ceux qui s’agenouillent pour la Sainte Communion. Cela est très, très triste.
Il y a aussi le nombre croissant de vols d’hosties à cause de la distribution de la Communion directement dans la main. Il y a un réseau, un commerce de vol de Saintes Hosties et ceci est grandement facilité par la Communion dans la main.
Pourquoi voudrais-je comme prêtre et évêque, exposer Notre Seigneur à un tel danger, à un tel risque? Quand ces évêques et ces prêtres [qui sont favorables à la Communion dans la main] ont quelque objet de valeur, ils ne l’exposerait jamais à un si grand danger d’être perdu ou volé. Ils protègent leurs maisons, mais ils ne protègent pas Jésus et le permettre d’être volé très facilement.»
Q: En ce qui concerne le questionnaire sur la question de la famille, les gens attendent de grands changements.
MS: «Il y a sur cette question beaucoup de propagande de la part des médias de masse. Nous devons être très prudents. Il y a les médias anti-chrétiens officiels à travers le monde. Dans presque tous les pays, c’est le même contenu de nouvelles à l’exception peut-être des pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est.
Seulement sur l’internet peut-on répandre ses propres idées. Rendons grâces à Dieu, l’internet existe.
L’idée de changement du mariage et des lois morales lors du prochain synode des évêques à Rome provient en majeure partie des médias anti-chrétiens. Et certains membres du clergé et des catholiques collaborent avec eux en répandant les attentes du monde anti-chrétien de changement de la loi de Dieu concernant le mariage et la sexualité.
Ceci est une attaque par le monde anti-chrétien et il est vraiment tragique et triste que certains membres du clergé collaborent avec eux. Pour plaider en faveur d’un changement de la loi de Dieu, ils utilisent une espèce de sophisme, le concept de miséricorde. Mais en réalité, ce n’est pas de la miséricorde, c’est être cruel.
Ce n’est pas de la miséricorde, si par exemple, quelqu’un a une maladie et qu’on le laisse dans son état misérable. C’est être cruel.
Je ne donnerais pas, par exemple, du sucre à un diabétique; cela serait cruel de ma part. J’essaierais de sortir cette personne de cette situation et lui donnerais un autre repas. Peut-être ne l’aimera-t-il pas au début, mais ce sera mieux pour lui.
Ceux parmi le clergé qui veulent admettre les divorcés-remariés à la Sainte Communion opèrent avec une fausse conception de la miséricorde. Cela est comparable à un docteur qui donne du sucre à un patient, bien qu’il sache que cela le tuera. Mais l’âme est plus importante que le corps.
Si les évêques admettent les divorcés-remariés à la Sainte Communion, alors ils les confirmeront dans leur erreur aux yeux de Dieu. Les évêques fermeront même la voix de leur conscience. Ils les pousseront encore plus profondément dans leur situation irrégulière avec seule perspective que cette vie temporelle; oubliant qu’après cette vie, il y a le jugement de Dieu.
Cette question sera discutée lors du Synode. C’est à l’agenda. Mais j’espère qu’une majorité des évêques ait encore assez d’esprit catholique et de foi pour rejeter la proposition mentionnée plus haut et ne pas l’accepter.»
Q: Quelle est la crise que vous mentionnez?
MS: «Il y a une crise plus large que celle de la réception du Saint-Sacrement. Je crois que la question de la réception de la Sainte Communion par les remariés explosera et elle exposera la vraie crise au sein de l’Église.
La vraie crise de l’Église est l’anthropocentrisme et l’oubli du christocentrisme. En effet, ceci est le mal le plus profond; quand l’homme ou le clergé se mettent de l’avant lors de la célébration de la liturgie et quand ils changent les vérités révélées par Dieu, ex. concernant le VIe commandement et la sexualité humaine.
La crise se révèle aussi de la manière dont le Seigneur eucharistique est traité. L’Eucharistie est au cœur de l’Église. Quand le cœur est faible, le corps entier est faible. Alors quand la pratique entourant l’Eucharistie est faible de même le cœur et la vie de l’Église sont faibles. Et quand les gens n’ont plus de vision surnaturelle de Dieu dans l’Eucharistie, alors ils commenceront à rendre un culte à l’homme et la doctrine changera aussi selon les désirs des hommes.
Cette crise est quand nous nous plaçons, incluant les prêtres, au centre et quand Dieu est remisé dans un coin et cela se produit même matériellement. Le Saint-Sacrement est parfois dans une armoire éloignée du centre et la chaise du prêtre est au centre. Nous sommes déjà dans cette situation depuis plus de 40 ou 50 ans et il y a un réel danger que Dieu et ses Commandements et lois seront remisés sur le côté et les désirs naturels des hommes seront mis au centre. Il y a un lien causal entre la crise eucharistique et la crise doctrinale.
Notre premier devoir comme êtres humains est d’adorer Dieu, pas nous, mais Lui. Malheureusement, la pratique liturgique des 40 dernières années a été très anthropocentrique.
Premièrement, participer à la liturgie n’est pas de faire des choses, mais bien de prier et de rendre un culte; d’aimer Dieu avec toute son âme. Ceci est la vraie participation, être uni à Dieu dans votre âme. La participation extérieure n’est pas essentielle.
La crise est vraiment ceci: nous n’avons pas placé le Christ ou Dieu au centre. Et le Christ est Dieu incarné. Notre problème aujourd’hui est que nous avons mis de côté l’incarnation. Nous l’avons éclipsée. Si dans mon esprit, Dieu reste seulement comme une idée, alors c’est gnostique. Dans d’autres religions, ex. les Juifs, les Musulmans, Dieu n’est pas incarné. Pour eux, Dieu est dans le livre, mais il n’est pas concret. Seulement au sein du christianisme, et en fait seulement au sein de l’Église catholique, avons-nous l’incarnation pleinement réalisée et cela doit être mis de l’avant à chaque moment de la liturgie. Dieu est ici et vraiment présent. Alors chaque détail a un sens.
Nous vivons dans un société non-chrétienne, dans un nouveau paganisme. Aujourd’hui, la tentation pour le clergé est de s’adapter au nouveau monde, au nouveau paganisme, d’être des collaborateurs. Nous sommes dans une situation similaire aux premiers siècles de l’Église, alors que la majorité de la société était païenne et que le christianisme était discriminé.»
Q: Croyez-vous voir cela de par votre expérience dans l’Union soviétique?
MS: «Oui, [je sais ce que c'est que d']être persécuté, de donner un témoignage que vous êtes chrétien.
Nous sommes une minorité. Nous sommes entourés par un monde païen très cruel. La tentation et les défis d’aujourd’hui peuvent être comparés avec les premiers siècles. On demandait aux chrétiens d’accepter le monde païen et de le démontrer en mettant un grain d’encens dans un feu en avant de la statue de l’Empereur ou d’une idole païenne. Mais ceci était de l’idolâtrie et aucun bon chrétien n’y a mis de grain d’encens. Ils préférèrent donner leurs vies; même des enfants, des laïques qui étaient persécutés donnèrent leurs vies. Malheureusement, il y eut des membres du clergé et des évêques qui mirent des grains d’encens devant la statue de l’Empereur ou d’une idole païenne ou qui remirent les livres des Saintes Écritures pour être brûlés. De tels chrétiens et clercs collaborateurs étaient appelés dans ces temps-là »thurificati » ou »traditores ».
Maintenant, de nos jours la persécution est plus sophistiquée. On ne demande pas aux catholiques ou au clergé de mettre un peu d’encens devant une idole. Ce ne serait que matériel. Maintenant, le monde néo-païen veut que nous adoptions leurs idées telle la dissolution du VIe commandement de Dieu sous le prétexte de la miséricorde. Si certains membres du clergé et des évêques commencent à collaborer avec le monde païen d’aujourd’hui dans cette dissolution du VIe commandement et dans la révision de la manière dont Dieu créa l’homme et la femme, alors ils sont des traîtres de la Foi, ultimement ils participent à ce sacrifice païen.»
Cet extrait date d'avant le concile
(Source)