En faveur de la vie à naître

Voilà plusieurs mois que j’ai choisi de prier plus particulièrement pour la Vie. Cette décision fait suite à un appel fortement ressenti et à la découverte progressive de l’urgence et de la gravité de l’enjeu. 

La prière pour la Vie et plus particulièrement tout ce qui concerne l’avortement touche des personnes dans des situations bien différentes : 
la jeune femme qui envisage un avortement ; 
ses proches qui l’y incitent ;
la jeune femme qui a commis un avortement et son enfant non né ;
le personnel médical qui accomplit le geste ;
la famille de la jeune femme et particulièrement son conjoint et ses enfants, nés antérieurement ou postérieurement à l’avortement ;
les personnes qui promeuvent l’avortement et militent en sa faveur ;
les personnes, dont les chrétiens, et particulièrement les âmes consacrées, qui malheureusement prennent cette réalité comme peu importante et qui ont besoin de s’éveiller ;
et d’une manière très concrète toutes les personnes - mamans et personnel médical - qui ayant commis un avortement, décèdent sans avoir pu, su ou voulu faire un chemin de réconciliation. Elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses chaque année, du fait de la multiplication des avortements depuis les années 1960. 

Cela fait beaucoup de monde, comme vous le constatez. Chacune de ses personnes est l’enjeu d’un combat spirituel, et qu’est ce qu’un combat spirituel sans la prière ? !

Le poids des blessures subies et commises génère culpabilité, esprit de vengeance et parfois repli sur soi. Cela produit notamment des mécanismes de défense, véritable poison pour la vie spirituelle. 

La sainte Vierge est vraiment aux avants postes de ce combat ; notre Dame de Vie est sur le champ de bataille !

Il faut donc supplier la Vierge Marie de nous ouvrir les yeux ; il faut lui demander de nous donner d’accueillir l’influence de nos anges gardiens et la supplier de faciliter les circonstances qui favorisent pour tous la bonne décision à prendre. 
Soyons convaincus que chacune de nos prières ouvre une porte à la Sainte Mère de Dieu par laquelle elle veut exercer son influence bénéfique. Sans notre confiance en elle, que peut-elle faire ?

En tant que chrétien, cela fait partie de notre mission, quelque soit notre état de vie, de prier pour toutes ces personnes : oui, cela fait partie de notre mission. C’est également un acte de miséricorde pour chacune d’entre elles. 

Le prêtre que je suis célèbre la messe tous les jours. En communiant, nous pouvons apporter tout cela au Christ. Le moment de la communion est bien sûr très important au plan personnel mais aussi pour vivre plus intensément notre mission chrétienne au service de la Vie. Chaque cas peut être présenté au Christ et plus particulièrement lors de la communion au précieux Sang. 
Avec la récitation du chapelet, les priants pour la Vie sont sous la bannière de la Vierge. L’offrande de notre chapelet permet de partager avec la Mère de Dieu les cas qui nous sont confiés avec confiance et espérance. Combien de grâces sont acquises ainsi, et combien plus nous restent inconnues ! Il est bon de nous rappeler que Dieu (et donc la Vierge Marie) écoute la moindre de nos prières. 
Le chapelet de la miséricorde (que l’on peut découvrir ici) est une prière donnée par Jésus à Sœur Faustine, promettant de nombreuses grâces à ceux qui implorent sa Miséricorde par ce moyen. Il lui dit : « tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres ». Ne nous en privons surtout pas !

L’absence de prière n’est jamais sans conséquences. La place non donnée à Dieu ouvre la voie à son adversaire. Nous donnons la place à l’un ou à l’autre. Il n’y a pas de troisième voie. Nous devons alors nous poser la question suivante : la situation déplorable et dramatique que vivent ces centaines de milliers de femmes (220 000 avortements par an) n’est-elle pas une des conséquences du manque d’engagement spirituel des baptisés dans la prière ? Et si tel est le cas, quelle décision vais-je prendre ? Thérèse d'Avila nous interpelle tous : « nous ne vivons pas en des temps où l'on puisse parler à Dieu d'affaires de peu d'importance » !

(Source)

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La vie d'un tout-petit