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La Joie par la Croix

Publié le 11/06/2018 à 11:59 par laportetroite Tags : révélation méditations foi saint vérité joie Christ parole Dieu religion

 

 

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La Passion du Christ ressemble à une nuée d'assauts du Mal à l'encontre de Notre-Seigneur, à une déroute en règle des apôtres et de ses disciples, et tout semble finir dans un dernier râle mourant, où le Rédempteur remet son Esprit entre les Mains du Père.

 

 

Durant le Chemin de Croix, Notre-Seigneur console -étrangement- les saintes femmes des Écritures, tout en les mettant en garde. Voici les termes qui nous sont parvenus:

 

 

 

Filles de Jérusalem,

Ne pleurez pas sur Moi.

Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants,

Parce que vont venir des jours où l'on dira:

Heureuses les femmes stériles,

Les entrailles qui n'ont pas enfanté 

Et les seins qui n'ont pas allaité!

C'est alors qu'on se mettra à dire aux montagnes:

Tombez sur nous!

Et aux collines recouvrez-nous!

Car,

Si l'on traite ainsi le bois vert,

Qu'en sera-t-il du sec?"

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, nous pouvons largement comprendre que ce passage à trait avec l'avortement et l'euthanasie. Mais n'est-il pas vraiment surprenant que le Sauveur, au moment épuisé de mauvais traitements en tous genres, tant physiques que moraux et spirituels demande ainsi à ces saintes femmes: "Ne pleurez pas sur Moi."

??? ??? ???

 

 

 

À la Vérité, c'est tellement surprenant que nos esprits humains peuvent déceler un Mystère, un Mystère profond, dont la Signification échappe au commun des mortels. C'est le Grand St François d'Assise qui va lever un coin du voile, par sa célèbre apologie de la Vraie Joie: Ce texte, tellement stupéfiant et unique du Poverello, nous parle de ce qu'est la Croix: la Croix est Sacrifice, acception des choses les plus injustes et déroutantes, qui nous rapprochent de Dieu, nous donnant quelque chose à offrir provenant de nous-mêmes, et nous révélant ainsi la Vraie Joie, la Joie Chrétienne, la Joie Profonde.

 

 

 

 

 

 

 

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Comme St François allait une fois, de Pérouse à Ste Marie des Anges avec frère Léon, au temps d'hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi:

 

 «Ô frère Léon, alors même que les frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n'est pas point la joie parfaite.»

 

Et St François allant plus loin l'appela une seconde fois :

«Ô frère Léon, quand même le frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite.»

 

Marchant encore un peu, St François s'écria d'une voix forte :

«Ô frère Léon, si le frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu'il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite.»

 

Allant un peu plus loin, St François appela encore d'une voix forte :

«Ô frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la terre, et qu'il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite.»

 

 

Et faisant encore un peu de chemin, St François appela d'une voix forte :

«Ô frère Léon, quand même le frère Mineur saurait si bien prêcher qu'il convertirait tous les fidèles à la foi du Christ, écris que là n'est point la joie parfaite. »

 

 

Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, frère Léon, fort étonné, l'interrogea et dit : «Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la Joie Parfaite.» Et St François lui répondit :

 

«Quand nous arriverons à Ste-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira:  qui êtes-vous? Et que nous lui répondrons : nous sommes deux de vos frères, et qu'il dira : vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux marauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en!  Et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la Joie Parfaite.

Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez à l'hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez, si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la Joie Parfaite.

Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l'Amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu'il dise, plus irrité encore: ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent , et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ Béni, que nous devons supporter pour son Amour, ô frère Léon, écris qu'en cela est la Joie Parfaite.

 

 

 

 

 

 

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Et enfin, écoute la conclusion, frère Léon :

 

 

Au-dessus de toutes les Grâces

Et Dons de l'Esprit-Saint

Que le Christ accorde à ses amis,

Il y a celui de se vaincre soi-même,

Et de supporter volontiers pour l'Amour du Christ

Les peines, les injures,

Les opprobres et les incommodités ;

Car de tous les autres Dons de Dieu

nous ne retirons nulle gloire,

Puisqu'ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu,

Selon que dit l'Apôtre :

 Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu de Dieu ?

Et si tu l'as reçu de Lui, pourquoi t'en glorifies-tu

Comme si tu l'avais de toi-même ?

Mais

Dans la croix de la tribulation et de l'affliction,

Nous pouvons nous glorifier

Parce que cela est à nous,

C'est pourquoi l'Apôtre déclare:

Je ne veux point me glorifier

Si ce n'est

Dans la Croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. 

À Qui soient toujours

Honneur et gloire dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

 

 

 

 

 

 

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