Chacun le sait; un jour, au Moyen-Orient, quelqu'un a vécu, qui a chamboulé la face du Monde et l'Histoire des hommes, spécialement en Occident: il s'agit, bien sûr, de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Aujourd'hui, dans les esprits, tout est vague et confus, en grande partie à cause de l'Ignorance crasse et de la Superstition, qui s'immiscent partout, réclamant une soit-disant égalité avec la Vérité Intangible.

Du Vivant du Christ, on vit les apôtres trouver qu'il n'y a pas avantage à se marier, si l'on ne peut renvoyer sa femme et (ou) en prendre une autre (supplémentaire, l'admission de la polygamie). Puis, découvrant les exigences de la Vraie Sainteté, il doutèrent que le Salut pût s'appliquer à qui que ce soit.

Enfin, Judas, tout d'abord enthousiaste d'avoir découvert le Messie, voyant tous ses rêves d'honneur et de gloire, de confort et richesse terrestres s'évanouir sous ses pas, se décida à trahir, moyennant de lourdes espèces sonnantes et trébuchantes, histoire de prendre un peu de bon temps, à cent lieues, toutefois, de comprendre que son geste prêterait à des conséquences incalculables.

Puis ce fut le tour de la Croix, folie pour les païens, scandale pour les Juifs. "Dieu mourir sur la Croix: impensable!".

Tandis que le Seigneur de l'Univers, Créateur de toutes choses, poursuivait son Grand-Oeuvre, Bâtissant l'Église de Jésus-Christ sur le socle de l'Apôtre Pierre qui croissait avec la Foi et le Sang des Martyrs, il y eût ces drôles de croyants voulant que Jésus fût vraiment Dieu, mais pas vraiment homme, et ceux qui, au contraire, décrétèrent que Jésus était le plus grand des prophètes, le meilleurs des hommes, mais pas Dieu (Arius et ses disciples).

L'Arianisme fit des ravages durables dans la Chrétienté du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, si bien que quand nâquit l'Islam, les Chrétiens-Arianistes n'étaient pas assez armés pour le repousser: la cuirasse avait un défaut.

La Génèse a annoncé très tôt la couleur: dès le chapitre III (Lien), le démon sait ce qui l'attend en salaire de son crime: "la femme t'écrasera la tête".

Lire le chapitre de l'Apocalypse qui décrit ce combat entre le dragon et la Femme (Lien) illustre fort bien le déroulement des évènements.

Satan, averti de qui allait le maîtriser, avait peut-être un peu oublié, quelques millénaires après; mais quand il s'aperçoit qu'il n'a pas la moindre emprise sur cette Vierge qui ne lui concède rien, pas la moindre attention, pas le moindre intérêt, voyant que Celle-ci a toute la Faveur du Très-Haut, il comprend que le grand moment arrive: celui où Dieu vient vaincre...

Le Dragon ne perd pas de temps et cherche à dévorer et assassiner le Christ (massacre des innocents, tentatives répétées de meurtre sur sa personne), dès sa venue au Monde, comme l'indique le récit Apocalyptique.

Après la Mort du Christ, les Juifs excluent de la Synagogue tous les disciples du Nazarréen (terreur), et c'est dès les premières épîtres des apôtres a surgi la nécessité de combattre  (confusion) toutes sortes et formes d'hérésies (la queue du dragon), détournant ainsi un peuple bien disposé à vivre selon la Vérité Divine (la chute de nombreuses étoiles). Mais les anges veillent et protègent les vrais apôtres qui ainsi restent fermes dans la Foi.

Le récit de l'Apocalypse nous montre que le dragon n'a pu empêcher le Règne du Christ; il est vaincu et entre en combat avec les anges: deuxième défaite; puis il s'acharne sur la Femme et perd encore; il se mesure désormais avec les enfants de l'Église.

 Comment s'y prend-il?

L'adversaire a dès le départ le dessein d'affaiblir les esprits et la Foi, en introduisant le doute sur la Personne de Jésus-Christ Fils de Dieu, Vrai Dieu et Vrai Homme; ce qui va favoriser sa nouvelle stratégie: s'attaquer à la Vierge, en introduisant le Doute sur sa Pureté, sa Virginité intégrale.

Certes, si le Christ n'est pas vraiment un homme -uniquement Dieu par substance-, on peut douter qu'il ait eu une Mère, et imaginer que cela a été un vaste décor. Les Miracles eux-mêmes semblent prendre une autre dimension, des plus inaccessibles: on n'insistera pas trop là-dessus.

On ne voit pas non plus, pourquoi, si en fin de compte, il n'est, au contraire, qu'un simple homme, il lui aurait fallu une Vierge pour Mère; et logiquement, on remettra aussi en cause l'idée que Marie est Vierge, ainsi que Joseph, d'ailleurs, Jésus devenant le fils charnel et véritable du charpentier... Une telle hérésie donnera évidemment forme à des blasphèmes du genre que le Christ aurait été l'époux ou même l'amant secret de Marie-Madeleine: logique. On s'attaque au

Mariage de Pureté de Joseph et Marie que nous révèlent les Évangiles, ce n'est évidemment pas pour s'arrêter en si maivais chemin: il faut tout saccager, tout détruire. Et dans ces conditions, la Présence Eucharistique relève forcément du fantasme: Jésus, homme uniquement, n'étant soit-disant qu'un homme et non pas Dieu, Il ne peut avoir de tels pouvoirs. Et pas d'autorité non plus...

Notons aussi que les Portes du Ciel se referment aussi: Celle par où le Verbe est entré dans ce Monde: La Vierge, et celle par où Il en est sorti: le Sacrifice de la Croix. Remarquons également, pour dire les choses autrement, que si le Verbe de Dieu n'a pas reposé dans le Sein Virginal de la Vierge Marie, alors, Il est également absent de nos églises, et le Saint des Saints, où Dieu Réside en son Tabernacle, est en fait désert...

En fait, pièce par pièce, ça chamboule tout, tout finit par s'écrouler, et avec des raisonnements régis par le doute qu'inspire le père du Mensonge, rapidement,

Il ne reste plus rien...

Il n'en est évidemment rien, et Jésus étant Vrai Dieu et Vrai homme, la Vierge Pure et Immaculée est la Digne Mère, Très Digne de son Rang, Mère du Verbe de Dieu Incarné.

On ne touche pas impunément à la Révélation Divine; depuis l'Origine, le salaire d'un tel acte c'est la Mort.