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Date de création : 18.05.2011
Dernière mise à jour :
18.06.2025
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amen
Par Anonyme, le 26.02.2025
bonjour a tous, j'ai entendue un témoignage du chapelet des larmes de sang donné par mon frère daniel c'était
Par Anonyme, le 01.12.2024
bonjour anonyme, que n-d vous exauce, préserve vos enfants et toute la jeunesse§
en udp http://laporte troite
Par Judith, le 23.11.2024
sainte mère de dieu, préservez nos enfants de ces vaccins de cauchemar: on n'en peut plus...
Par Anonyme, le 10.11.2024
bonsoir véronique, et merci pour ces bons conseils;
not re bonne sainte thérèse vous bénisse! http://laporte
Par laportetroite, le 27.10.2024
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Il y a longtemps que ce pieux exercice se pratique dans les églises de l'Ordre des Servites de Marie. Mais, depuis une cinquantaine d'années, il est devenu plus universel par suite de la solennité avec laquelle on l’a fait, à partir de 1836, dans l'église san Marcello des pères servites à Rome. Les indulgences dont l’a enrichie Grégoire XIII ont également beaucoup contribué à sa diffusion.
La Via Matris peut être érigée par tout prêtre avec le consentement des Supérieurs diocésains, dans toute église publique ou oratoire privé, au moyen des pouvoirs accordés par le T .R. Père général de l'Ordre des servites de Marie. L'érection à lieu selon une formule insérée dans le rituel du même ordre.
[Plus simplement, elle permet de suivre Marie et donc son Fils dans leur Chemin douloureux et offre de nouvelles méditations pour nourrir votre chapelet des Douleurs.]
Il y a une indulgence plénière pour tous ceux qui, à des jours distincts, feront sept fois les stations de Notre Dame des Douleurs appelée Via Matris, et une indulgence de sept années, et sept quarantaines, une fois le jour.

Venez, Esprit Saint ; remplissez le cœur de vos fidèles et allumez en eux le feu de votre amour.
Envoyez votre Esprit et le monde sera créé.
Et vous renouvellerez la face de la terre.
Souvenez-vous de votre Congrégation.
Que vous avez possédée dès le commencement.
Seigneur, écoutez ma prière.
Et que mes cris arrivent jusqu'à vous.
Que le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Nous vous en supplions, Seigneur, éclairez nos âmes de la lumière de votre clarté, afin que nous puissions voir ce que nous devons faire, et que nous puissions faire ce qui est bien.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur.
Ainsi soit-il.
Ô Vierge désolée, combien j’ai été ingrat par le passé envers mon Dieu ! J’ai répondu à ses bienfaits innombrables par la plus noire ingratitude. Aujourd’hui je m’en repends humblement, et, dans l’amertume de mon cœur et la douleur de mon âme, je lui demande sincèrement pardon pour avoir outragé sa divine Bonté. Bien résolu, avec le recours de la Grâce, de ne plus l’offenser à l’avenir, par toutes les Douleurs que Vous avez souffertes dans la cruelle Passion de votre bien-aimé Jésus, je Vous prie, avec les soupirs les plus enflammés, d'implorez de lui Pitié et Miséricorde pour mes grands péchés. Acceptez ce saint exercice que je vais faire, en mémoire des peines et des douleurs que vous avez souffertes dans la Passion et à la mort de Jésus votre Fils. Accordez-moi, je vous en conjure, que le glaive qui transperça votre âme, transperce aussi la mienne, et que je vive et que je meure dans l'amour de mon Seigneur, que je puisse participer éternellement à la gloire qu'il m'a acquise au prix de son précieux sang.
Ainsi soit-il.
Puis l'on dit en passant d'une station à une autre :
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Première Douleur
Dans cette première douleur, l'âme se considère comme présente au temple de Jérusalem, lorsque la Vierge tout aimable entendit la prophétie du vieillard Siméon.

Méditation.
Quel saisissement dut éprouver le cœur de Marie, lorsqu'elle entendit les douloureuses paroles par lesquelles le saint vieillard lui prédit la cruelle Passion et la mort terrible de son très doux Jésus, et que se présentèrent devant son esprit les injures, les outrages et les supplices que les juifs impies devaient infliger au Rédempteur du monde ! Mais savez-vous qu'elle fut le glaive le plus cruel pour elle en ce moment ? Ce fut la pensée de l'ingratitude avec laquelle les hommes devaient traiter son Fils bien-aimé ; et songeant qu'à cause de vos péchés, vous êtes malheureusement du nombre de ces hommes, jetez-vous aux pieds de cette Mère affligée, dites-lui en pleurant :
Ô très douce Vierge, qui avez éprouvé une si grande douleur en voyant l'abus que je devais faire, indigne créature, du sang de votre aimable Fils, faites, par votre cœur affligé, qu'à l'avenir je corresponde aux miséricordes divines, que je mette à profit les grâces célestes, et ne reçoive pas en vain tant de lumières, d'inspirations et de secours, afin que j'aie le bonheur d'être du nombre de ceux pour lesquels la cruelle Passion de Jésus sera le salut éternel. Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Dans cette deuxième Douleur, l’âme doit se représenter le voyage pénible de la Vierge en Égypte, lorsqu’elle fuyait la persécution du cruel Hérode.

Méditation.
Considérons la Douleur amère de Marie, quand, au milieu de la nuit, elle dut se mettre en route, sur l'ordre de l'ange, pour sauver son cher fils du carnage ordonné par ce prince féroce. À chaque cri d'animal, à chaque bruit de feuillage qu'elle entendait sur la route, elle se retournait d'un côté, de l'autre, elle pressait le pas, se croyant sur le point d'être atteinte par les soldats, qui, arrachant de ses bras son pauvre petit enfant, l'auraient impitoyablement égorgé sous ses yeux ; elle fixait alors sur son Jésus son regard voilé de larmes, le serrait fortement sur son cœur, et son cœur exhalait les soupirs les plus anxieux. Considérez combien de fois vous avez renouvelé cette cruelle Douleur de Marie en forçant, par les péchés les plus graves, son Fils de fuir votre âme, et dites-lui, pénétré d'un profond et humble repentir :
Ô ma très douce Mère, Hérode ne vous a contrainte qu'une fois de fuir avec votre Jésus, par la persécution cruelle qu'il commanda ; et moi, combien de fois n'ai-je obligé mon Rédempteur, et par conséquent vous aussi, de fuir rapidement de mon cœur, en y introduisant le maudit péché, votre impitoyable ennemi, l'ennemi de mon Dieu tout aimable ! et je vous en demande humblement pardon avec un profond repentir. Miséricorde, bonne Mère, miséricorde ! Et je vous promets, avec la grâce de Dieu, de vous laisser à l'avenir, vous et mon Sauveur, en possession entière de mon âme. Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Dans cette troisième douleur, l’âme doit se représenter la Vierge désolée à la recherche de Jésus.

Méditation.
Combien fut amère la Douleur de Marie quand elle s'aperçut qu'elle avait perdu son aimable Fils ! Et comme elle l'a senti s'accroître, quand, après avoir cherché parmi ses amis, ses parents, ses voisins, elle ne put avoir de lui la moindre nouvelle ! Ne s'arrêtant à aucune incommodité, à aucune fatigue, à aucun péril, elle a parcouru tous les chemins pendant trois jours, répétant les paroles de l'épouse des Cantiques : « avez-vous rencontré celui qu'aime mon âme ? » La grande anxiété qu'elle mettait à le chercher lui faisait croire à chaque instant qu'elle le revoyait, qu'elle entendait sa voix ; et puis, se trouvant déçue, elle s'effrayait davantage, et sentait plus cruellement l'immensité de cette perte déplorable. Quelle confusion pour vous, qui avez perdu si souvent Jésus par les fautes graves que vous avez commises, et ne vous êtes pas mis en toute hâte à sa recherche : ce qui montre bien que vous faites peu de cas de l'amitié de votre Dieu. Pleurez donc sur votre aveuglement, et dites en soupirant à cette Mère désolée :
Vierge des Douleurs, faites que j'apprenne de vous la vraie manière d'aller à la recherche de Jésus quand je le perds en écoutant mes passions et les suggestions malignes de Satan, afin que je puisse le retrouver ; et, quand j'aurai eu ce bonheur, je répèterai sans cesse les paroles de l'Épouse sacrée : « j'ai trouvé Celui que mon cœur aime ; je le retiendrai toujours près de moi, et je ne laisserai plus partir. » Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Quatrième Douleur
Dans cette quatrième Douleur, l’âme doit se représenter la rencontre de Jésus et de Marie sur le chemin du Calvaire.

Méditation.
Venez cœurs endurcis ; faites voir si vous pouvez résister à un spectacle aussi lamentable. Voilà une mère, la plus tendre, la plus aimante de toutes, qui rencontre son Fils, de tous le plus doux et le plus aimable, et dans quel état, ô Dieu ! Au milieu de la canaille la plus impie qui le traîne impitoyablement à la mort, couvert de plaies et de sang, déchiré de blessures, une couronne d'épines sur la tête, une croix pesante sur les épaules, épuisé de supplices, haletant de fatigue, qui semble prêt de rendre à chaque instant le dernier soupir. Considère, ô mon âme, le saisissement mortel qu'éprouvait la Vierge Très Sainte au premier regard qu'elle fixe sur Jésus dans ce douloureux état. Elle voudrait lui dire un dernier adieu, mais comment ; la douleur empêche de prononcer un seul mot ; elle voudrait se jeter à son cou, la violence de sa désolation la rend immobile et comme pétrifiée ; elle voudrait se fondre en larmes, mais son cœur est tellement serré et oppressé, qu'elle n'en peut verser une seule. Et qui pourra rester insensible à la vue d'une mère dans cet abîme d'angoisses ! Et qui donc est la cause funeste d'une si horrible torture ? C'est moi, moi, hélas ! C'est moi qui, par mes péchés, ai blessé le cœur de ma Mère désolée. Et je resterais insensible ? Et mes entrailles ne se déchireront pas à la vue d'une si monstrueuse ingratitude ?
Ô Vierge Très Sainte, je vous demande mille fois pardon pour cette torture que je vous ai causée ; je reconnais et je confesse que je ne mérite pas de pitié, étant la seule cause de l'affliction que vous avez éprouvée en rencontrant votre doux Jésus dans ce triste état ; mais rappelez-vous que vous êtes la Mère de miséricorde ; et ayez compassion de moi qui vous promets d'être à l'avenir plus fidèle envers mon Rédempteur, et de vous faire oublier ainsi la désolation où j'ai plongé votre âme. Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Dans cette cinquième douleur, l’âme se représente le calvaire, où Marie vit mourir son Fils bien-aimé dans un océan de douleur.

Méditation.
Voici le Calvaire où sont dressés deux autels de sacrifice ; l'un est le corps de Jésus ; l'autre est le cœur de Marie. Triste spectacle ! Voyez cette Mère abîmée dans un océan de douleurs, quand on lui enlève par une mort cruelle, au milieu des plus atroces supplices, le doux et le bien-aimé fruit de ses entrailles. Vous voyez comme chaque coup de marteau, chaque plaie, chaque blessure qui atteint la chair adorable du Sauveur, retentit douloureusement dans le cœur inconsolable de Marie. Elle au pied de la Croix, tellement abîmée dans la douleur et l'angoisse, que vous ne sauriez dire qui doit expirer le premier, de Jésus ou de Marie. Elle regarde son Fils, elle le voit prêt de rendre le dernier soupir, elle considère ses yeux fixes, son visage cadavéreux, ses lèvres livides, sa respiration oppressée : elle reconnait enfin qu'il ne vit plus et qu'il a remis son esprit à son Père éternel. Quel effort fit alors son âme pour se séparer de son corps et se réunir à celle de Jésus ! Qui pourra résister à ce spectacle ?
Ô Mère désolée ! Au lieu de quitter le Calvaire pour vous soustraire à une si vive douleur, comme le font les mères qui ne peuvent supporter devoir mettre à mort leur fils, Vous vous restez là, immobile comme un rocher, afin de boire jusqu'à la dernière goutte le calice amer de votre affliction. Quelle confusion ce doit être pour moi, qui cherche toujours à éviter les croix et les petites souffrances que le Seigneur daigne m'envoyer pour mon bien ! Faites que je comprenne une fois clairement le prix de la valeur de la souffrance, et que je m'attache de cœur à elle, au point que je m'écrie comme saint François Xavier : « encore plus, Seigneur ! Encore plus de souffrance, ô mon Dieu » pour ainsi effacer les dettes de mes péchés et participer au salut de mes frères. Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Dans cette sixième Douleur, l’âme doit se représenter la Vierge désolée recevant dans ses bras le corps inanimé de son Fils, détaché de la Croix.
Méditation.
Cons
idérons la peine cruelle de Marie, recevant sur son sein le corps sans vie de son bien-aimé Jésus. En regardant ces blessures, en comptant ces plaies, en contemplant tout ce sang répandu, sa douleur devint si grande, que son cœur fut mortellement blessé ; et si elle n'expira pas alors, admirons-le comme un effet de la Toute Puissance divine.
Ô pauvre Mère, qui conduisez au tombeau le cher objet de vos plus tendres complaisances ! Il est beau comme un bouquet de lys et de roses, et les bourreaux en ont fait, par leurs mauvais traitements et les blessures dont ils l’ont couvert, comme un faisceau d'épines. Qui ne pleurera avec vous ? Qui ne se sentira atteint par votre douleur, en vous voyant plonger dans une désolation capable d'inspirer la pitié au rocher de plus dur ! Je vois Jean inconsolable, Madeleine et les deux autres Marie désolées, Nicodème ne pouvant plus supporter le poids de sa douleur, et moi... ? Moi seul, je ne verse pas une larme au milieu de tant de douleurs. Ingrat que je suis ! Ô Marie bien-aimée, faites que mon cœur soit percé du même glaive qui alors transperça votre âme désolée ; qu'il s'amollisse une fois, qu'il pleure sincèrement ses péchés maudits, qui vous ont infligé un si cruel martyre. Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
Dans cette septième douleur, l’âme doit se représenter la Vierge désolé, quand elle vit enfermer dans le sépulcre son Fils mort.

Méditation.
Considérons quel soupir amer exhala le cœur de Marie quand elle vit déposer au tombeau son aimable Jésus. Quelle angoisse, quel supplice quand elle vit se dresser la pierre qui devait fermer ce tombeau sacré ! Impossible de détacher la divine Mère de l'entrée du sépulcre ; la douleur est telle, qu'elle restait comme insensible et immobile, se rassasiant de la vue de ces plaies et de ces blessures cruelles. Et quand enfin elle vit la tombe fermée, alors le saisissement de la douleur fût tel, qu'elle pensa réellement mourir.
Ô Mère inconsolable, votre corps quittera maintenant ce lieu ; mais certainement votre cœur y restera, parce que là est votre trésor. Faites qu'avec lui demeure toute notre affection, tout notre amour. Et comment pourrait-il se faire que nous ne donnions pas tout notre amour au Sauveur, qui a donné tout son sang pour notre salut ? Comment pourrions-nous ne pas Vous aimer, vous qui avez tant souffert à cause de nous ? Par toutes vos douleurs que nous avons méditées jusqu'à présent, accordez nous cette grâce : que leur souvenir reste toujours vivement gravé dans nos âmes, que nos cœurs se consument d'amour pour notre Dieu si bon, et que le dernier soupir de notre vie soit uni à ce qui sortait du fond de votre âme pendant la cruelle passion de Jésus, auquel soit rendu honneur, gloire et action de grâce, durant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Ave Maria…
Vierge de douleurs, priez pour nous.
Ô Marie, mon amour !
Gravez vos peines dans mon cœur.
je compatis, ô Très Sainte Mère, avec toute la tendresse dont mon cœur est capable, à votre extrême désolation. Elle fut bien grande, en effet, pendant que vous assistiez à la douloureuse Passion et à la mort cruelle de votre aimables Fils. Mais sa présence pouvait encore vous soutenir et vous consoler en quelque façon au milieu des tourments que vous éprouviez. Aujourd'hui je vous vois dénuée de toute consolation : Vous voilà veuve de votre époux, orpheline de votre père, privée de votre fils, de votre frère, de votre ami, de votre consolateur, de votre tout. Vos yeux ne voient plus l'aimable Jésus, sa voix si douce ne raisonne plus à vos oreilles : Jésus n'est plus votre compagnon sur la terre. Ô douleur sans égale ! Ô désolation amère ! Par cette séparation cruelle, par l'angoisse extrême que vous cause cette privation de votre bien-aimé, ayez pitié de moi, qui cent et mille fois ait perdu par ma faute mon adorable Seigneur. Faites encore, ô ma très tendre Mère, que par ma malice et ma faiblesse je ne donne plus à mon Jésus de motifs de s'éloigner, mais que je serve avec une fidélité constante tant que j'aurai un souffle de vie sur cette terre, afin que je puisse le voir et jouir éternellement de Lui dans le Ciel.

Trois Ave Maria en mémoire de la désolation de la Très Saint Vierge.
(Source)

XVIII DECEMBRE. L'EXPECTATION DE L'ENFANTEMENT DE LA SAINTE VIERGE.
Cette Fête, qui se célèbre aujourd'hui, non seulement dans toute l'Espagne, mais dans presque toutes les Eglises du monde catholique, doit son origine aux Evêques du dixième Concile de Tolède, en 656. Ces Prélats ayant trouvé quelque inconvénient à l'antique usage de célébrer la fête de l'Annonciation de la Sainte Vierge au vingt-cinq Mars, attendu que cette solennité joyeuse se rencontre assez souvent au temps où l'Eglise est préoccupée des douleurs de la Passion, et qu'il est même nécessaire quelquefois de la transférer dans le Temps Pascal, où elle semble présenter une contradiction d'un autre genre, ils décrétèrent que désormais on célébrerait dans l'Eglise d'Espagne, huit jours avant Noël, une fête solennelle avec Octave, en mémoire de l'Annonciation, et pour servir de préparation à la grande solennité de la Nativité. Dans la suite, l'Eglise d'Espagne sentit le besoin de revenir à la pratique de l'Eglise romaine, et de toutes celles du monde entier, qui solennisent le vingt-cinq Mars comme le jour à jamais sacré de l'Annonciation de la Sainte Vierge et de l'Incarnation du Fils de Dieu ; mais telle avait été durant plusieurs siècles la dévotion des peuples pour la Fête du dix-huit Décembre, qu'on.jugea nécessaire d'en retenir un vestige. On cessa donc de célébrer en ce jour l'Annonciation de Marie ; mais on appliqua la piété des fidèles à considérer cette divine Mère dans les jours qui précèdent immédiatement son merveilleux enfantement. Une nouvelle Fête fut donc créée sous le titre de l’Expectation de l’Enfantement de la Sainte Vierge.
Cette Fête, qui est appelée Notre-Dame de l'Ô, ou la Fête de l’Ô, à cause des grandes Antiennes qu'on chante en ces jours, et surtout de celle qui commence Ô Virgo Virginum !(qu'on a retenue à Vêpres dans l'Office de l’Expectation, sans toutefois omettre celle du jour, Ô Adonaï !) est toujours célébrée en Espagne avec une grande dévotion. Pendant les huit jours qu'elle dure, on célèbre une Messe solennelle de grand matin, à laquelle toutes les femmes enceintes, de quelque rang qu'elles soient, se font un devoir d'assister, afin d'honorer Marie dans sa divine grossesse, et de solliciter pour elles-mêmes son secours. Il n'est pas étonnant qu'une dévotion si touchante se soit répandue, avec l'approbation du Siège Apostolique, dans la plupart des autres Provinces de la catholicité ; mais antérieurement aux concessions qui ont été faites sur cette matière, l'Eglise de Milan célébrait déjà, au sixième et dernier Dimanche de l'Avent, l'Office de l’Annonciation de la Sainte Vierge, et donnait à la dernière Semaine de ce saint temps le nom de Hebdomada de Exceptato, par corruption de Expectato. Mais ces détails appartiennent à l'archéologie liturgique proprement dite, et sortiraient du genre de cet ouvrage ; nous revenons donc à la fête de l'Expectation de la Sainte Vierge, que l'Eglise a établie et sanctionnée, comme un moyen de plus.de raviver l'attention des fidèles dans ces derniers jours de l'Avent.
Il est bien juste, en effet, ô Vierge-Mère, que nous nous unissions à l'ardent désir que vous avez de voir de vos yeux Celui que votre chaste sein renferme depuis près de neuf mois, de connaître les traits de ce Fils du Père céleste, qui est aussi le vôtre, de voir enfin s'opérer l'heureuse Naissance qui va donner Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre Paix aux hommes de bonne volonté. Ô Marie ! les heures sont comptées, et elles s'écoulent vite, quoique trop lentement encore pour vos désirs et les nôtres. Rendez nos cœurs plus attentifs ; achevez de les purifier par vos maternels suffrages, afin que si rien ne peut arrêter, à l'instant solennel, la course de l'Emmanuel sortant de votre sein virginal, rien aussi ne retarde son entrée dans nos cœurs, préparés par une fidèle attente.
Ô Vierge des vierges ! comment cela se pourra-t-il faire ? Nulle autre n'a jamais été, ni ne pourra jamais être semblable à vous. — Pourquoi vous étonnez-vous de moi, filles de Jérusalem ? Ce que vous voyez est un mystère divin.
(Source)

En ce Temps de l'Avent, l'Église nous invite à célébrer avec joie l'Immaculée Conception. Malgré une croyance immémoriale, la proclamation officielle, définitive et infaillible de ce Dogme ne date que du 8 décembre 1854. Une immense acclamation de joie fit écho dans tout l'univers et le Ciel lui-même donna son témoignage quatre ans plus tard avec les Apparitions de Lourdes. L'Immaculée Conception, c'est le privilège en vertu duquel la Très Sainte Vierge Marie a été préservée intacte de toute souillure de la tache originelle dès le premier instant de son existence humaine, c'est-à-dire dès l'instant de l'infusion de son âme dans son corps. Il ne s'agit pas d'une sanctification au moment de Sa naissance, mais dès celui de Sa conception. Ce privilège accordé à la Très Sainte Vierge avait été prédit et figuré dès l'origine du monde. Par Son Immaculée Conception, la Vierge Marie écrasa la tête du serpent qui a introduit le péché originel sur la terre par Adam et Eve.
« Je me réjouirai d'une grande joie dans le Seigneur et mon âme exultera en mon Dieu car il m'a revêtue des vêtements du salut et il m'a entourée du manteau de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux. Ps. : Je vous glorifierai Seigneur car vous m'avez relevé et Vous n'avez pas laissé mes ennemis se réjouir à mes dépens. »
« De quelles louanges vous comblerons-nous, Marie ? Ô pucelle immaculée, ô Vierge sans souillure, ô toute belle adolescente, ô gloire des femmes, ô parure des jeunes filles ! Ô Mère, Vierge sainte, vous êtes bénie entre les femmes; vous êtes célébrée pour votre innocence;vous êtes marquée du sceau de la virginité. Vous expiez la malédiction d’Adam, vous payez la dette d’Ève. Vous êtes d’Abel la très pure oblation, choisie parmi les premiers-nés, le sacrifice sans tache. Vous êtes d’Énos l’espoir en Dieu, non confondu; vous êtes la grâce d’Énoch et son passage à une vie assurée. Vous êtes l’arche de Noé et la réconciliation avec Dieu par une seconde naissance. Vous êtes l’éclat lumineux de la royauté et du sacerdoce de Melchisédech; vous êtes la foi d’Abraham et sa confiance docile en la promesse d’une descendance à venir. Vous êtes le cantique nouveau et l’holocauste spirituel d’Isaac; vous êtes à Jacob la cause de son ascension sur l’échelle et le sceau d’une fécondité d’où naissent les douze tribus. Vous avez paru fille de Juda par le sang; vous êtes la chasteté de Joseph et la ruine de l’antique Égypte, c’est-à-dire de la Synagogue juive, ô Immaculée. Vous êtes le livre conçu par Dieu de Moïse le législateur, où fut inscrit le mystère de la régénération décrétée par la loi gravée sur les tables comme au mont Sinaï, en qui le nouvel Israël sera libéré de la servitude des Égyptiens spirituels, de même que l’ancien peuple fut dans le désert rassasié de la manne et de l’eau jaillie de la pierre : « or la pierre c’était le Christ » (1 Co 10, 4), qui devait sortir de votre sein, « comme un époux de sa chambre nuptiale » (Ps 18, 6). Vous êtes la verge fleurie d’Aaron; vous êtes la fille de David parée de vêtements frangés d’or aux teintes variées (cf. Ps 44, 10). Vous êtes le miroir des prophètes et l’aboutissement de leurs oracles. C’est vous qu’Ézéchiel prophétisant appelle une porte close par laquelle ne passera jamais aucun homme, sinon le seul Seigneur Dieu qui gardera close cette porte (cf. Ez 44, 2.3). C’est vous qu’Isaïe, le plus éloquent de tous, annonce comme la tige de Jessé, d’où sortira une fleur, le Christ, qui, arrachant jusqu’à la racine la pousse des vices, ensemencera la terre de la connaissance de Dieu (cf. Is 11, 1). C’est vous qu’annonça Jérémie lorsqu’il disait : « Voici le jour, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda l’alliance nouvelle, que j’avais passée avec leurs pères » (Jer 31, 31), signifiant ainsi l’avènement et la naissance de votre Fils, et appelant le peuple des Gentils à adorer Dieu d’une extrémité à l’autre de la terre. C’est vous encore que Daniel, l’homme des désirs (cf. Dn 10, 11), a déclaré une haute montagne, d’où le Christ, pierre angulaire, sera détaché pour ruiner et détruire l’image du serpent multiforme (Dn 2, 34). En vous j’honore la brebis immaculée, je vous proclame pleine de grâce, je chante la demeure pure et immaculée de Dieu. Et certes « où la faute a abondé, a surabondé la grâce » (Rm 5, 20). Par une femme nous avons mérité la mort, par une femme aussi le Fils restaurera toutes choses. Par le serpent nous avons reçu un mets d’une amère saveur, mais par le Fils nous mangeons un aliment d’immortalité. Notre première mère Ève a donné le jour à Caïn, le prince de l’envie et de la malice : votre Fils Unique sera le premier-né de la vie et de la résurrection. Ô prodige inouï ! Ô merveilleuse nouveauté ! Ô indicible sagesse !
Quant à nous, peuple de Dieu, race sainte, peuple élu (cf. Tite 2, 14), fils de la colombe, enfants de la grâce, en cette festivité de la Vierge, chantons hautement des hymnes suaves avec une âme pure, des lèvres sans souillure, une langue vibrante. Célébrant comme il convient cette fête, grande et joyeuse pour les anges, très digne de la louange des hommes, clamons ensemble avec respect et sainte joie ce salut de Gabriel : Salut, délices du Père, par qui la connaissance de Dieu s’est répandue jusqu’aux confins de la terre. Salut, demeure du Fils, d’où il est sorti, revêtu de la chair. Salut, ineffable résidence du Saint-Esprit. Salut, plus sainte que les Chérubins, plus glorieuse que les Séraphins; salut, plus vaste que le ciel; salut, plus resplendissante que le soleil; salut, plus lumineuse que la lune; salut, éclat multiple des astres; salut, nuée légère, qui répandez une pluie céleste; salut, brise sainte, qui avec chassé de la terre le vent de la malice. Salut, noble prédication des prophètes; salut, voix des apôtres, entendue à travers toute la terre; salut, confession excellente des martyrs; salut, vous, maintes fois célébrée par les louanges des patriarches; salut, parure suprême des saints. Salut, principe universel du salut; salut, reine, protectrice de la paix; salut, splendeur immaculée des mères. Salut, médiatrice de tout ce qui est sous le ciel; salut, vous qui restaurez le monde entier. « Salut, pleine de grâce; le Seigneur est avec vous », qui est avant vous et de vous et avec nous. A lui soit louange avec le Père et l’Esprit très Saint, bienfaisant et vivifiant, maintenant et toujours dans l’infinité des siècles des siècles. Amen. »

Saint Tharaise de Constantinople, † 806
(Homélie sur la Présentation.de la Mère de Dieu)
(Source)
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Vierge immaculée entre toutes les Vierges, priez pour nous.
Vierge immaculée dans votre Conception, priez pour nous.
Fille immaculée de Dieu le Père, priez pour nous.
Mère immaculée de Dieu le Fils, priez pour nous.
Épouse immaculée de l’Esprit-Saint, priez pour nous.
Temple immaculé de la très sainte Trinité, priez pour nous.
Image immaculée de la sagesse de Dieu, priez pour nous.
Aurore immaculée du soleil de justice, priez pour nous.
Arche vivante et immaculée où reposa Jésus-Christ, priez pour nous.
Voie immaculée, qui conduisez à Jésus, priez pour nous.
Vierge immaculée, qui avez triomphé du péché, priez pour nous.
Vierge immaculée, qui avez brisé la tête du serpent, priez pour nous.
Reine immaculée du ciel et de la terre, priez pour nous.
Porte immaculée de la céleste Jérusalem, priez pour nous.
Dispensatrice immaculée des grâces de Dieu, priez pour nous.
Étoile immaculée de la mer, priez pour nous.
Tour immaculée de l’Église militante, priez pour nous.
Rose immaculée entre les épines, priez pour nous.
Olivier immaculé du champ mystique du Seigneur, priez pour nous.
Modèle immaculé de toutes perfections, priez pour nous.
Cause immaculée de notre bonheur, priez pour nous.
Colonne immaculée de notre foi, priez pour nous.
Fontaine immaculée de l’amour divin, priez pour nous.
Signe immaculé et certain du salut, priez pour nous.
Règle immaculée de la plus parfaite obéissance, priez pour nous.
Maison immaculée de la pudeur et de la chasteté, priez pour nous.
Ancre immaculée de notre salut, priez pour nous.
Lumière immaculée des sages, priez pour nous.
Couronne immaculée des patriarches, priez pour nous.
Gloire immaculée des prophètes, priez pour nous.
Docteur immaculé des apôtres, priez pour nous.
Force immaculée des martyrs, priez pour nous.
Soutien immaculé des confesseurs, priez pour nous.
Pureté immaculée des vierges, priez pour nous.
Joie immaculée de ceux qui espèrent en vous, priez pour nous.
Avocate immaculée des pécheurs, priez pour nous.
Guerrière immaculée, la terreur des hérétiques, priez pour nous.
Mère et tutrice immaculée de notre petite famille, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Priez pour nous, Vierge Sainte et Immaculée.
Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ votre Fils.
Prions
Dieu tout-puissant et éternel, qui ordonnez à votre Église de célébrer la gloire de l’Immaculée Conception de la Mère de votre divin Fils, faites, nous vous en supplions, que ceux qui l’honorent pieusement sur la terre, jouissent un jour dans le ciel de l’éternelle béatitude. Ainsi soit-il.
(Source)
Le Rosaire se dit avec un chapelet (croix+ les 59 grains disposés pour l'Oraison).
Il comprend: les mystères joyeux, lumineux (non traditionnel), douloureux et glorieux.
Lien des prières pour méditer le Rosaire.
Lien des Mystères Joyeux lumineux, douloureux-glorieux.

Marie est la Mère de l'Église de Jésus-Christ et de ses enfants. La Prière la plus puissante après la Messe, c'est le Rosaire qui nous fait méditer la Vie de Jésus-Christ Rédempteur sur Terre à travers les grandes lignes, soit l'Histoire du Salut.
En devenant assidus aux Rosaire, nous devenons enfants de Marie, Reine du Rosaire:
Marie est la "Matrice" des enfants du Royaume de Dieu. Elle est la Nouvelle Êve qui a écrasé la tête du serpent (ruiné tous ses plans) en mettant le Christ au Monde.
Le Rosaire est un travail d' "enfantement", c'est pourquoi la Salutation Angélique (Cf. LUC I) est si nombreusement répétée ici. En effet, la Salutation Angélique est en fait celle de Dieu, transmise par l'Ange Gabriel à la Vierge, pour toucher au plus profond son Coeur, en vue du FIAT pour l'Incarnation du Verbe de Dieu. c'est pourquoi le Rosaire est un "travail d'enfantement" du Royaume, somme toute, un combat spirituel.
Comme prières, il y a tout d'abord -le CREDO de l'Église, puis le PATER, puis 3 AVE MARIA, puis GLORIA PATRI-; ensuite 5 fois -Pater+ 10 Ave +Gloria-, ce qui fait 5 fois 12 prières, telle la Couronne de 12 étoiles.
Comme le Serpent n'a pu vaincre la Vierge, (cf. le Grand Combat, lien au début de cet article), il fait la guerre aux enfants de la Vierge, qui sont ceux qui gardent les commandements de Dieu, nous dévoile l'Apocalypse. Voilà pourquoi, la Vierge nous donne l'Arme du Rosaire pour le contrer et pour le vaincre. Alors, tâchons de dire au moins un chapelet au quotidien, ou le plus souvent possible: il est essentiel de ne pas le négliger!

Voici comment s'enchaînent les versets des chapitres XI et XII de l'Apocalypse de St Jean ( Lien du Ch. XII ICI pour une compréhension aisée de ce qui suit):

Ch XI, v. 19:
"Le Temple de Dieu fut ouvert dans le Ciel,
Et l'on vit l'Arche de son Alliance dans son Temple,
Et il se fit des éclairs, des voix,
Un tremblement de terre et une grosse grêle."

Ch. XII, v.1:
" Et un grand prodige parut dans le ciel:
Une Femme revêtue du soleil,
Ayant la lune sous ses pieds,
Et sur sa tête, une couronne de douze étoiles."
Voici qu'en vérité, la femme couronnée d'étoiles et parée du soleil succèdeà l'arche de l'ancienne alliance, car Elle est la Nouvelle Arche d'Alliance entre Dieu et les hommes.
Cette femme, Quelle est-Elle? Elle est mystérieusement double: en lisant le chapitre XII, on voit bien qu'il peut être aussi bien un narrtatif sur la Vierge Marie que sur l'Église Nouvelle de Jésus-Christ.
Son histoire, son combat, ses attributs se confondent. On tient d'ailleurs la Vierge Marie pour Mère de l'Église.

L'arche de Noé garda en son sein le germe de la vie, qui reprit ainsi son cours, lorsque le Déluge prit fin.
Le signe de l'Alliance entre Dieu et les hommes est l'Arc-en-ciel.
Dieu fit alliance avec Israël, et resta présent dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem, où se trouvait l'Arche de l'Alliance, Présence Sainte et Invisible...

La Vierge Marie garda en son Sein le Béni, le Fils du Vivant, devenant ainsi Porte du Ciel, Arche de la Nouvelle Alliance, Tabernacle Saint...

L'Église de Jésus-Christ, bâtie sur St Pierre garde en son sein (Saint) l'Arche Nouvelle et le Dieu Vivant Dont l'Invisible Présence habite le Tabernacle par l'Hostie Consacrée, Nourriture pour l'immortalité du peuple de Dieu aujourd'hui.
Ce qui fit dire à St Jean Bosco que l'on connaît ce qui vient de Dieu aux Trois blancheurs: L'Eucharistie, la Vierge, le Pape.

De longues et mûres réflexions Nous ayant persuadé que si cette vérité solidement démontrée [la royauté de Marie] était rendue plus resplendissante aux yeux de tous - comme une lampe qui brûle davantage quand elle est placée sur le candélabre - l'Eglise en recueillerait de grands avantages, par Notre autorité apostolique Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là, en effet, que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion.
Que tous s'approchent donc avec une confiance plus grande
qu'auparavant du trône de Miséricorde et de Grâce de notre

Reine et Mère, pour demander le secours dans l'adversité, la lumière dans les ténèbres, le réconfort dans la douleur et les larmes ; qu'ils s'efforcent surtout de s'arracher à la servitude du péché et qu'ils offrent un hommage incessant, pénétré de la ferveur d'une dévotion filiale, à la royauté d'une telle Mère. Que ses Sanctuaires soient fréquentés et ses fêtes célébrées par la foule des fidèles ; que la pieuse couronne du Rosaire soit dans les mains de tous et que, pour chanter ses gloires, elle rassemble dans les églises, les maisons, les hôpitaux, les prisons, aussi bien de petits groupes que les grandes assemblées de fidèles. Que le nom de Marie, plus doux que le nectar, plus précieux que n'importe quelle gemme, soit l'objet des plus grands honneurs ; que personne ne prononce des blasphèmes impies, signe d'une âme corrompue, contre un nom qui brille d'une telle majesté ; qu'on n'ose même rien dire qui trahisse un manque de respect à son égard.
Que tous s'efforcent selon leur condition de reproduire dans leur cœur et dans leur vie, avec un zèle vigilant et attentif, les grandes vertus de la Reine du Ciel, Notre Mère très aimante. Il s'ensuivra en effet que les chrétiens, en honorant et imitant une si grande Reine, se sentiront enfin vraiment frères et, bannissant l'envie et les désirs immodérés des richesses, développeront la charité sociale, respecteront les droits des pauvres et aimeront la paix. Que personne, donc, ne se croie fils de Marie, digne d'être accueilli sous sa puissante protection, si, à son exemple, il ne se montre doux, juste et chaste, et ne contribue avec amour à la vraie fraternité, soucieuse non de blesser et de nuire, mais d'aider et de consoler.
En bien des régions du globe, des hommes sont injustement poursuivis pour leur profession de foi chrétienne et privés des droits humains et divins de la liberté ; pour écarter ces maux, les requêtes justifiées et les protestations répétées sont jusqu'à présent restées impuissantes. Veuille la puissante Souveraine des choses et des temps qui de son pied virginal sait réduire les violences tourner ses yeux de miséricorde dont l'éclat apporte le calme, éloigne les nuées et les tempêtes vers ses fils innocents et éprouvés ; qu'elle leur accorde à eux aussi de jouir enfin sans retard de la liberté qui leur est due, pour qu'ils puissent pratiquer ouvertement leur religion, et que, tout en servant la cause de l'Evangile, ils contribuent aussi par leur collaboration et l'exemple éclatant de leurs vertus au milieu des épreuves, à la force et au progrès de la cité terrestre.
Nous pensons également que la Fête instituée par cette Lettre Encyclique afin que tous reconnaissent plus clairement et honorent avec plus de zèle l'empire clément et maternel de la Mère de Dieu, peut contribuer grandement à conserver, consolider et rendre perpétuelle la paix des peuples, menacée presque chaque jour par des événements inquiétants.
N'est-Elle pas l'arc-en-ciel posé sur les nuées devant Dieu en signe d'alliance pacifique ? "Regarde l'arc et bénis celui qui l'a fait ; il est éclatant de splendeur ; il embrasse le ciel de son cercle radieux et les mains du Très-Haut l'ont tendu".
Quiconque donc honore la Souveraine des Anges et des hommes - et que personne ne se croie exempté de ce tribut de reconnaissance et d'amour - l'invoque aussi comme la Reine très puissante, médiatrice de paix: qu'il respecte et détende la paix, qui n'est ni injustice impunie ni licence effrénée mais concorde bien ordonnée dans l'obéissance à la volonté de Dieu ; c'est à la conserver et à l'accroître que tendent les exhortations et les ordres maternels de la Vierge Marie.
Vivement désireux que la Reine et Mère du peuple chrétien accueille ces vœux et réjouisse de sa paix la terre secouée par la haine et, après cet exil, nous montre à tous Jésus qui sera notre paix et notre joie pour l'éternité, à vous Vénérables Frères et à vos fidèles, Nous accordons de tout cœur, comme gage du secours du Dieu tout-puissant et comme preuve de notre affection, la Bénédiction Apostolique.

Donné à Rome, près Saint-Pierre, en la fête de la Maternité de la Vierge Marie, le 11 octobre 1954, seizième année de Notre Pontificat.
Dieu vous exaucera en peu de temps.
Mon fils se laisse toucher"
Ça, c'est une phrase que ND de Pontmain a dite, et dont je me souviens.
Il y a quelque temps, je priais dans une de ces églises où un bel oratoire lui est consacré -c'est même une Cathédrale- lors d'une messe: la foule était nombreuse. En vision, je la vis bien plus nombreuse encore, accourant à cette Vierge dans la nuit étoilée, avançant toujours vers elle: les lieux ne pouvaient contenir tant de monde! Et l'on ne pouvait avancer inlassablement de la sorte!
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Les gens s'agenouillaient devant l'oratoire de la Dame pour prier...
Brusquement, j'aperçus derrière elle un chemin d'une couleur lumineuse, m'évoquant l'or et le miel, large, poétique sinueux, mais semblant totalement vide: cela m'intriguait.Subitement, je fus tout près, et là, le "vide" m'apparut rempli de jolies brebis, tranquillement assises, portant un poil soyeux à la couleur inimitable, se câlinant innocemment entre elles. Le paysage était paisible et limpide, des plus heureux.

Et tout en avant des brebis, le Berger marchait, portant quelques brebis noires sur ses épaules, dans cette nature reposante, belle à couper le souffle...

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Image apparue sur une photo prise lors de l'Élévation.
Livre des Proverbes,
XXXI, 10 à 31
Une femme forte,
Qui la trouvera?
Au-dessus de ce qui vient de loin
Et des derniers confins du Monde
Est son prix.
Le coeur de son mari se confie en elle;
Et les profits ne lui feront pas défaut*.
Elle lui rendra le bien et non le mal,
Tous les jours de sa vie.
Elle a cherché la laine et le lin,
Et elle a travaillé par le conseil de ses mains.
Elle est devenue comme le vaisseau marchand
Portant de loin son pain.
Et de nuit, elle s'est levée,
Et elle a donné de la nourriture aux personnes de sa maison,
Et des vivres à ses servantes.
Elle a considéré un champ,
Et l'a acheté:
Du fruit de ses mains,
Elle a planté une vigne.
Elle a ceint de force ses reins,
Et elle a affermi ses bras.
Elle a goûté,
Et elle a vu que son commerce est bon:
Pendant la nuit,
Sa lampe ne s'éteindra pas.
Elle a mis sa main a des choses fortes;
Et ses doigts ont pris le fuseau.
Elle a ouvert sa main à l'homme sans ressources,
Et ses paumes,
Elles les a étendues vers le pauvre.
Elle ne craindra pas pour sa maison
Le froid et la neige,
Car
Toutes les personnes de sa maison
Ont un double vêtement.
Illustre sera son mari aux portes de la ville,
Quand il siègera avec les sénateurs de la terre.
Elle a fait un fin tissu,
Et elle l'a vendu;
Et elle a livré une ceinture au marchand*.
La force et la beauté sont son vêtement,
Et elle rira au jour dernier.
Elle a ouvert sa bouche à la Sagesse
Et la loi de la clémence est sur sa langue.
Elle a considéré les sentiers de sa maison,
Et elle n'a pas mangé le pain de l'oisiveté.
Ses fils se sont levés et l'ont proclamée très heureuse,
Son mari s'est levé, et l'a louée.
Beaucoup de filles ont amassé des richesses:
Mais toi, tu les as toutes surpassées.
Trompeuse est la grâce,
Et vaine est la beauté:
La femme qui craint le Seigneur est celle qui sera louée.
Donnez-lui le fruit de ses mains,
Et que ses oeuvres la louent aux portes de la ville.
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